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|b The societies of the world are tinged with plurality, diversity and cultural complexity. They meet, influence and interact with each other. They are the result of several events, colonization, borrowing, refusal, emigration, etc. It is no longer a question of simple human and cultural relations. They are made of exchanges, borrowings, refusals, assimilation, etc. It is difficult to know where acculturation begins and where interculturation ends. Our present study is oriented towards a different conceptual perspective on cultural education, where we question the possibility of teaching the cultural from intercultural relations. To do so, we opted for both a quantitative and quantitative analysis of the third year secondary school textbook (2012). Indeed, the term interculturation, developed by Demorgon (2005), has no historical charge, unlike the notions of culture and identity, it echoes related to the increasing complexity and heterogeneity of the social fabric. Societies are unique and set up as a “whole”.
|d Les sociétés du monde sont teintées de pluralité, de diversité et de complexité culturelle. Elles se rencontrent, s’influencent et interagissent mutuellement. Elles sont le résultat de plusieurs évènements, colonisation, émigration, invasion, etc. Il ne s’agit plus de simples relations humaines et culturelles. Elles sont faites d’échanges, d’emprunts, de refus, d’assimilation, etc. À partir de quoi il devient difficile de savoir où commence l’acculturation et où s’arrête l’interculturation. Notre présente étude s’oriente vers une autre perspective conceptuelle en matière d’enseignement culturel, où nous interrogeons la possibilité d’enseigner le culturel à partir des relations interculturelles. Pour ce faire, nous avons opté pour une analyse à la fois quantitative et qualitative du manuel scolaire de la troisième année secondaire (2012). En effet, le terme d’interculturation, développé par Demorgon (2005), n’a pas de charge historique, contrairement aux notions de culture et d’identité, il se fait écho des changements sociaux et culturels liés à la complexité et à l’hétérogénéité croissantes du tissu social. Les sociétés sont uniques et s’érigent comme un « tout ».
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