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Il y a un avant et un après 2003, année où le souverain a donné ses directives pour relancer l’Oriental sur le plan économique et social. En mettant le paquet sur les investissements publics, la feuille de route de la vision royale consistait à donner à la région les conditions de la compétitivité, mais aussi un signal aux investisseurs pour suivre. Cela dit, en dépit des efforts déployés, il y a toujours des disparités entre les composantes d’une même région, ce qui se répercute sur le niveau de vie. La région que nous voulons est celle qui s’intéresse aux grands projets, mais aussi aux PME et TPE, aux plans de proximité et au développement humain. Bénéficiant d'une position géostratégique, carrefour entre le Maghreb arabe et l'Europe, la région orientale possède des ressources naturelles et humaines importantes qui en font un pôle d'attraction pour les investisseurs nationaux et internationaux, principalement dans le tourisme, l'agroalimentaire et l'offshoring. Or, la régionalisation avancée, à travers les larges pouvoirs qu’il concède au pouvoir régional, constituera pour celui-ci une opportunité inouïe pour prévaloir son savoir- faire en matière d’autogestion et de pilotage d’affaires, en renforçant l’attractivité des investissements afin de rattraper les déficits qui existent en matière de marché d’emploi. Dans notre travail, nous allons essayer de faire un bilan des différentes actions adoptées par la région de l’Oriental pour renforcer l’attractivité territoriale des investissements au moment de régionalisation avancé. Pour cela, notre recherche sera consacrée autour de la conception de l’attractivité des investissements et les différents déterminants de cette notion, ensuite nous allons préciser le rôle des acteurs locaux pour instaurer les bases d’une attractivité des investissements performants et capables de se positionner au sommet.
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