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Dans N’enterrez pas trop vite Big Brother de Driss Ksikes, la mémoire collective et individuelle joue un rôle central dans la reconstitution d’un passé commun marqué par des événements traumatiques. À travers les souvenirs partagés et souvent fragmentés des personnages, la pièce explore les dynamiques complexes de la mémoire, mettant en lumière les tensions entre les récits individuels et la mémoire collective. Ksikes illustre comment la mémoire, influencée par les émotions, les circonstances et le passage du temps, est sujette à des altérations et des réinterprétations constantes. L'oeuvre interroge également les tentatives de manipuler la mémoire collective pour servir des objectifs présents, tout en soulignant l'importance de préserver les souvenirs comme un acte de résistance face à l'oubli.
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