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Dès le premier opus de la seconde partie de l’œuvre d’Assia Djebar, Femmes d’Alger dans leur appartement (1980), la romancière propose une véritable réflexion sur l’acte de traduction par la mise en place de ce «parler près», qu’elle énonce en ouverture, mais aussi par un personnage d’ethnomusicologue et traductrice dans la nouvelle-titre. Par la suite, que ce soit dans son célèbre roman L’amour, la fantasia (1985), ou dans Vaste estla prison (1995), l’activité de traduction à l’œuvre chez Assia Djebar relève toujours d’un souci éthique de fidélité aux siens, de respect des récits qui lui sont confiés. C’est ainsi à une véritable poétique de la traduction que nous invitent les œuvres de Djebar et ce sont ses différentes modalités que nous nous proposons d’explorer.
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