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|d Cette recherche s’inscrit dans une dynamique de formation des enseignants, elle traite en particulier du phénomène de la violence chez les élèves qui acceptent difficilement en raison de leur personnalité, toute autorité de l’adulte, toute règle, même élémentaire, de vie en société et toute valeur établie. Ces élèves forment souvent des groupes peu homogènes, tant au point de vue intellectuel que comportemental, avec lesquels il est difficile, voire impossible, de suivre un programme traditionnel comprenant des activités stéréotypées. Toute pédagogie quelle qu’elle soit, doit concourir à la construction du citoyen. L’éducation physique et sportive peut trouver toute sa place dans cette construction lente du citoyen futur car elle offre un grand nombre de situations variées dans lesquelles les élèves peuvent puiser matière à explorer et investir les différentes facettes du citoyen. On peut aussi constater que l’activité sportive devient un élément incontournable de notre société. Sa médiatisation est grandissante et les enjeux qu’elle génère l’éloignent peu à peu des valeurs fondamentales de notre société. Pourtant son influence grandit auprès des enfants. La leçon d’EPS peut être observée, abordée comme un espace où se tisse en permanence des relations humaines. Cet aspect vit, évolue et se transforme en fonction de « l’état d’être » quotidien de chacun des membres du groupe, du moment de la journée où a lieu la leçon, des conditions de travail… et par conséquent l’éducation physique est un cours privilégié pour la socialisation des élèves en difficultés. En effet, la pratique d’activités ludiques et sportives permet de canaliser l’excitation et l’action sur des terrains plus positifs, de satisfaire chez le pratiquants le besoin d’acceptation (se sentir admis par le groupe), le besoin de valorisation (par la réussite et par le fait d’être parfois le meilleur dans une ou plusieurs activités), le besoin d’autonomie (prise de décision) et de créativité, le besoin de délassement et d’amusement.
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