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|d Parler de groupe revient à discuter des relations entre les membres, mais aussi de niveau du développement des rapports qui varie, entre passivité, absence et dynamisme. Ainsi que ce soit de petit ou de taille plus importante ceci revient au même système de distribution de rôle. Autrement dit, le groupe répond à une structure hiérarchique, en plus de la relation à l’autorité. Dans le cadre de la classe, Un rapport enseignant apprenant qui dépend de la distance et de la valorisation du maitre, également à une rivalité qui se ressent dans la compétitivité des apprenants pour obtenir les bonnes grâces de l’enseignant. Il est question de marquer sa présence dans le groupe, l’apprenant peut être leadeur, comme il peut occuper une toute autre place, ceci dépend de son investissement personnel et dans le groupe. Cependant, un groupe peut aussi fonctionner avec des apprenants égaux par rapport au nombre et à l’importance des interactions, l’objectif restera l’échange et la communication. Nombreux sont les chercheurs dans divers domaines, didactique, sociolinguistique, média, TICE,…, qui ont traité la question de la place du sujet dans l’établissement de la communication. Certains d’entres eux ont songé à la place du terme dispositif, comme une notion organisatrice dans la gestion des interactions entre les interlocuteurs. Notamment, lorsque ce dernier est emploi selon une conception collaborative entre les différentes parties de la communication. Le dispositif a longtemps été perçu comme un système de gestion des espaces de travails, il en est de même dans la classe de langue. Il nous revient à exploiter cette piste de recherche et de constater si une telle conception est possible dans le cadre de l’apprentissage des langues. Mais aussi de voir, si la posture collective fonctionne dans la classe et permet d’attribuer des rôles aux acteurs de la communication de manière égalitaire. Cet article est un document descriptif qui a pour objet de mettre en lumière l’apport du dispositif dans la distribution des rôles, entre apprenant acteur, auteur et spectateur de l’apprentissage des langues. Le travail que nous présentons exploite des données recueillies, entre des étudiants du département d’anglais de l’université de Mostaganem. Un espaces où les apprenants renforcent leur identité et adoptent une posture réflective, qui leur permettra de prendre position et de choisir entre prendre part dans la communication, imposer leur opinion, écouter les participants à la communication ou s’effacer. Ces interventions dépendent de leur maitrise de la langue, mais aussi du contexte de la communication. Le dispositif de l’activité didactique de l’exposé se présente comme tel, offrant ainsi l’opportunité de communication interactive. Notre objectif est donc de voir de quoi dépend le bon fonctionnement d’un dispositif didactique, pour permettre aux apprenants de mettre en pratique une dynamique interactive. L’adaptation et l’adhésion du dispositif en classe a conduit certain didacticiens à le considérer comme une démarche didactique, qui est l’origine de la distribution et de l’organisation des rôles. Des travaux centrent leur réflexion sur l’analyse des dispositifs, dans la perspective où ils sont malléables et leur contrôle rentre dans le cadre du travail sur la compétence langagière. Autrement dit, ils offrent la possibilité de l’établissement de l’interaction, qui joue un rôle dans le processus d’apprentissages des langues.
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